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Zen
in Quarantena - pensiero 1
Diario
di un monaco Zen
Vivere
da monaco è vivere unificato
Da
quel tappetino dove mi trovo ogni giorno, penso a te.
Questo tempo di solitudine o di ritiro è un momento propizio.
Questo tempo di solitudine o di ritiro è un momento propizio.
Possiamo
imparare di nuovo a fare un passo indietro, a ricordare l’immensa libertà, i privilegi,
il conforto, l’ispirazione, l’ abbondanza e tutte quelle cose che ci circondano
ogni giorno e che avevamo creduto come "dovute" o "normali"
o "acquisite".
Siediti,
prenditi cura del luogo in cui vivi, riponi che è riposto, ordina ciò che è in
ordine. Lucida lo specchio che non può essere lucidato, vale a dire prenditi
cura di tutto ciò che sembrava così scontato e di cui non eri più consapevole.
Abbelisci
la tua casa con i tuoi ricordi.
Accendi
candele per evocare così tante presenze.
Appendi
ghirlande di gratitudine e consapevolezza alle tue pareti.
E
condividi un tè e una torta con te stesso.
Quindi
prenditi il tempo di guardare fuori dalla finestra questo mondo: "Come
va?" Le strade sono vuote ma di sicuro e più che mai puoi sentire più
forte del solito tutte queste presenze che le abitavano ancora fino a pochi
giorni fa.
Questo
vuoto improvvisamente lascia spazio a un'altra Presenza ... questa presenza
molto al di sotto del tangibile e visibile ... senza dubbio questa nuova
consapevolezza nella tua mente porta nomi e volti ... emozioni e sensazioni.
...
E
da qualche parte, più di quanto immagini, qualcuno guarda fuori dalla finestra
e sente la tua presenza allo stesso modo ...
C’è
un tempo per ogni cosa.
Domani
arriverà il momento di imparare di nuovo come abitare il mondo.
Talvolta
è necessaria la mancanza per riapprendere la speranza ❤
Resta
a casa
Restiamo
in contatto
Federico
Isahak Dainin Jôkô Sensei
(Illustrazione
della mia amica Kanako)
___________________________________________
Versione Originale
Confinement Zen - pensée 1
Journal d’un moine zen
Vivre moine c’est vivre unifiés
Journal d’un moine zen
Vivre moine c’est vivre unifiés
De cette petite natte où je me tiens chaque jour je
vous pense. Ce temps de solitude ou de retrait est un temps propice.
Nous pouvons réapprendre à prendre du recul, à nous souvenir de l’immense liberté, des privilèges, du confort, de l’inspiration, de l’abondance, et de toutes ces choses qui nous entourent chaque jour et que nous avions fini par croire « dues » ou « normales » ou encore « acquises ».
Asseyez-vous , prenez soin du lieu que vous habitez, rangez ce qui est rangé , ordonnez ce qui est en ordre. Polissez le miroir qui ne peut être poli, c’est à dire prenez soin de tout ce qui vous semblait tellement acquis au point que vous n’en aviez plus conscience.
Fleurissez votre maison de souvenirs.
Allumez des bougies pour évoquer tant de présences.
Suspendez à vos murs des guirlandes de gratitude et de conscience.
Et partagez un thé et un gâteau avec vous même.
Puis prenez le temps de regarder par la fenêtre ce monde : « comment vas t-il? » les rues sont vides mais pour sur et plus que jamais vous pouvez ressentir plus fortement que d’habitude toutes ces présences qui les habitaient encore il y a à peine quelques jours.
Ce vide fait soudain toute la place à une autre Présence ... cette présence bien en deçà du tangible et du visible... sans doute cette conscience nouvelle dans votre esprit porte des prénoms et des visages... des émotions et des sensations....
Et quelque part , plus que vous ne l’imaginez, quelqu’un regarde par sa fenêtre et ressent votre présence de la même façon...
Il est un temps pour tout.
Demain viendra le temps de réapprendre à habiter le monde.
Il est parfois nécessaire de manquer pour réapprendre l’espérance ❤️
Nous pouvons réapprendre à prendre du recul, à nous souvenir de l’immense liberté, des privilèges, du confort, de l’inspiration, de l’abondance, et de toutes ces choses qui nous entourent chaque jour et que nous avions fini par croire « dues » ou « normales » ou encore « acquises ».
Asseyez-vous , prenez soin du lieu que vous habitez, rangez ce qui est rangé , ordonnez ce qui est en ordre. Polissez le miroir qui ne peut être poli, c’est à dire prenez soin de tout ce qui vous semblait tellement acquis au point que vous n’en aviez plus conscience.
Fleurissez votre maison de souvenirs.
Allumez des bougies pour évoquer tant de présences.
Suspendez à vos murs des guirlandes de gratitude et de conscience.
Et partagez un thé et un gâteau avec vous même.
Puis prenez le temps de regarder par la fenêtre ce monde : « comment vas t-il? » les rues sont vides mais pour sur et plus que jamais vous pouvez ressentir plus fortement que d’habitude toutes ces présences qui les habitaient encore il y a à peine quelques jours.
Ce vide fait soudain toute la place à une autre Présence ... cette présence bien en deçà du tangible et du visible... sans doute cette conscience nouvelle dans votre esprit porte des prénoms et des visages... des émotions et des sensations....
Et quelque part , plus que vous ne l’imaginez, quelqu’un regarde par sa fenêtre et ressent votre présence de la même façon...
Il est un temps pour tout.
Demain viendra le temps de réapprendre à habiter le monde.
Il est parfois nécessaire de manquer pour réapprendre l’espérance ❤️
Restez chez vous
Restons reliés
Restons reliés
Federico Isahak Dainin Jôkô
(Illustration de mon amie Kanako )
© Tora Kan Dōjō
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